Première paye.

La Maison de la Solidarité de Gennevilliers bruisse des femmes et des hommes qui la fréquentent au quotidien. Hommes, femmes, certains sont jeunes, d’autres sont à la retraite. Beaucoup sont dans des situations de grandes précarités.

Les salariés (animateurs, travailleurs sociaux), y exercent leur métier, accompagnés au quotidien par un petit groupe de bénévoles.La question du travail ou de l’absence de travail (volontaire ou subi), la question du travail rémunéré ou non rémunéré, est au cœur même du quotidien d’une telle Maison. En réalisant cette série de portraits et de témoignages, je voulais poser cette question, à partir des souvenirs de la première paye, à ceux qui sont là, dans cette maison jour après jour.

Par la photographie, par la question posée à chacun(e) de ce souvenir parfois lointain, parfois plein d’humour, j’ai tenté de rendre sensible ces intelligences qui font de ce lieu d’accueil un lieu d’échanges possibles.
Ce souvenir est, je l’ai découvert, commun à tous, quel que soit l’âge, la culture... tous s’en souviennent (Tous NOUS nous en souvenons).