ÊTRE-ARBRES
    faire forêt ensemble
 
 
  Jusqu’ici 
    nous n’étions inquiets que pour nous-mêmes. Il nous faut 
    maintenant nous décentrer et nous mettre à la place de ces « 
    autres » êtres vivants qui ne nous ressemblent pas.
    Notre modernisme s’est construit sur une discontinuité entre 
    l’homme et la nature. Les cultures antérieures à l’anthropocène, 
    que nous avons rejetées en dehors de notre monde moderne, nous les 
    avons souvent qualifiées de totémiques, « manière 
    de nommer un rapport fusionnel à la nature, à l'opposé 
    du cartésianisme qui dissocie nature et culture ». (Claude Lévi-Strauss 
    - Le Totémisme aujourd'hui, 1962). Aujourd'hui les recherches en éthologie 
    nous ont fait découvrir la sensibilité du monde animal et, de 
    plus en plus, nous prenons conscience de notre symbiose avec 
 

 

 

 
 
  Il est maintenant grand 
    temps de remonter le temps ...
  Nous traversons 
    collectivement un épisode si inhabituel dans nos pays développés 
    qu'il va rester encore longtemps un sentiment d'angoisse, de peur. Cette période, 
    qui s'inscrit dans une suite de dénis, sur les questions liées 
    à l'environnement, sur les questions de société ... a 
    ébranlé la société toute entière et d'autant 
    plus notre jeunesse. Comment ne pas laisser nos jeunes dans cet état 
    de sidération ?
 
  Il est maintenant grand 
    temps de remonter le temps ...
  Nous traversons 
    collectivement un épisode si inhabituel dans nos pays développés 
    qu'il va rester encore longtemps un sentiment d'angoisse, de peur. Cette période, 
    qui s'inscrit dans une suite de dénis, sur les questions liées 
    à l'environnement, sur les questions de société ... a 
    ébranlé la société toute entière et d'autant 
    plus notre jeunesse. Comment ne pas laisser nos jeunes dans cet état 
    de sidération ?
   
 
A Forbach, un bosquet (2022-2023)
Avec la SEGPA du collège Balzac de Neuilly-sur-Sein, avec 
  les élèves du collège international de Noisy-Le-Grand
  
Olivier Pasqui
ers, photographe, membre de l'association "le bar 
  Floréal. photographie" 
 
  
 
   l’ensemble 
    du monde vivant et notamment avec le monde végétal que nous 
    avions pris l’habitude d’exploiter largement au mépris 
    de sa survie. Un retour à une attitude respectueuse s’impose. 
    Une dose de totémisme dans notre rapport au vivant serait 
    peut-être le commencement d’un changement positif, car « 
    si le totémisme n’est pas de l’idolâtrie, il implique 
    néanmoins que l'homme traite une espèce, même végétale, 
    avec déférence », ne faisant plus qu’un avec son 
    totem. (Henri Bergson, Les deux sources de la morale et de la religion).